Vous avez eu la réponse que vous attendiez après la défaite contre Perpignan ? En deuxième mi-temps, oui. On a mis une mi-temps pour s’y mettre parce qu’on était un peu tendus, ce qui est normal. On n’arrivait pas à garder le ballon. On était assez imprécis, ce qui ne nous a pas permis de bien lancer le jeu. En deuxième mi-temps, c’était mieux. Même en première mi-temps, malgré cet essai qu’on prend à la fin, j’ai trouvé qu’on ne s’était pas égaré. Vous êtes menés après la première mi-temps, alors que vous étiez tranchants… Tranchants, je ne sais pas, dominants, oui. Moi je tranche le jambon mais après chacun fait ce qu’il veut. Mais oui, on a été dominants mais on avait de l’imprécision et on n’arrivait pas à tenir le ballon. Quand on le gardait, je trouvais qu’on était impatients. À l’image de cette mêlée ou on traverse, on tombe à cinq mètres de la ligne, et où en transforme le jeu par une longue sautée alors qu’il fallait jouer simple quoi. Mais c’est logique avec la semaine qu’on a passé… Vous vouliez voir des joueurs avec du caractère de champion. C’est le cas ? Oui. En deuxième mi-temps. Maxime Lucu a-t-il été un élément principal de ce succès ? Max a surtout été excellent dans la semaine. J’ai encore discuté avec lui tout à l’heure, je trouve qu’il a amené cette rébellion. Je trouve qu’il a été capable de fédérer autour de lui, d’amener les mecs avec lui, d’amener les leaders notamment. Il a été très bon dans la prise de responsabilité. Dans ce match, il a été excellent dans les initiatives alors que ce n’est pas forcément sa qualité première. Et je l’ai trouvé extrêmement bon sur les jeux au pied, notamment défensifs. Au-delà de la partie qu’il fait, il a fait une semaine incroyable. Vous avez laissé le contrôle de l’équipe aux joueurs cette semaine. Comment l’avez-vous vécu ? Je me suis fait chier. C’était difficile parce que j’ai pris un risque important mais il fallait que l’on se révolte, ce n’était pas possible autrement. Ce que je leur ai dit après le match, c’est qu’on ajuste fait ce qu’on aurait dû faire la semaine dernière. Depuis trois mois, il y a tellement de promesses non-tenues. Parfois tu perds les matchs parce que l’adversaire est plus fort, c’est le sport, c’est la vie. Parce qu'à Perpignan, quand tu n’es pas foutu de faire un match nul dans un match qu’on avait imaginé gagner… Ça a le don de me gonfler. Je trouve qu’on a juste rétabli une vérité. On est au même niveau que l’année dernière en demi-finale. Vous dites avoir pris un risque dans cette semaine. Celui que ça casse ? Pas que ça casse, mais il y a des choses qui ne me plaisaient pas. Il va falloir que je les règle l’année prochaine. J’ai pris cette option, j’ai froissé les joueurs et j’ai pris un risque. C’était ciblé évidemment, mais ça, c’est la vie. Ma crainte, c’était de savoir si on allait se remobiliser. Mais je crois qu’il fallait le faire. Vous n’aviez pas peur de vous mettre le vestiaire à dos ? Je me le suis mis à dos. C’est la première fois que ça m’arrive tous contre moi pour aller à la guerre. Quel discours avez-vous tenu à la mi-temps ? Très cours, très basique, comme depuis lundi. Parce que je n’ai pas envie. Je ne sais pas si ça reviendra, moi je ne triche pas. Quand je dis en début de semaine que je ne veux pas les voir, je ne veux pas les voir. Je dis les choses comme je les ressens. Mais c’est comme ça, je ne vais pas dire que c’est bien quand ça ne l’est pas. Ne pas tenir ses promesses, c’est dangereux, il ne faut pas jouer avec ça. La poignée de main avec Matthieu Jalibert en fin de match est jugée froide. Vous confirmez ? Oui, je m’y attendais. Top 14 - Matthieu Jalibert et Christophe Urios UBBIcon Sport Ça vous fait un peu plaisir aussi ? Ça montre l’ego du garçon. Bien sûr ! Mais Matthieu, c’est un champion, je le dis souvent. Mais c’est dans les deux sens. Les grands joueurs te font gagner les grands matchs. Hier, j’ai vu le Stade toulousain et j’ai vu Antoine Dupont surtout. Qu’on s’en inspire ! Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. Vous avez prévu de lui parler dans la semaine, à lui et Woki ? Dans la semaine ? Non. J’ai déjà parlé la semaine dernière. Ça vous choque qu’on froisse les joueurs quand ils n’ont pas été bons ? Le geste de Cameron après son essai, je ne l’ai même pas vu, mais c’est bien, qu’il continue de marquer des essais. J’aurais préféré qu’il le fasse à Perpignan, mais il ne l’a pas fait. Les histoires après, c’est de l’enfumage. Il faut faire attention, le patron c’est moi. Personne d’autre, d’accord ? Quand je décide de ne pas parler, je ne parle pas, quand je décide de parler, je parle. Celui qui n’est pas content, il reste sur le côté. Moi je sais où je veux aller à Bordeaux et ça ne va pas, je partirai de Bordeaux. Il faut savoir ce qu’on veut, je suis très à l’aise. Votre groupe est-il si particulier ? Je n’ai jamais eu à coacher un groupe comme ça. Ce n’est pas l’heure des bilans mais j’ai les idées claires, très claires. Ce qui m’a appris le rugby, c’est que la générosité est bien plus importante que l’individualisme. Donc soyons généreux. Deux demi-finales de championnat en deux ans, cela représente quoi ? Une progression du club. Je suis venu pour ça. Mais on est juste en demi.
MonDictionnaire des difficultés de la langue française dit : comme prévu, comme convenu et autres expressions elliptiques de ce genre, sont du langage familier ou commercial. C'est un ouvrage rédigé par Adolphe Thomas, Chef correcteur des dictionnaires Larousse. Le lemme ne donne pas plus de précisions. ça participe, mais ça ne s’engage pas !!! Je me suis permis ce titre du fait que désormais nous avons un Héros international spécialiste du piano à queue … La politique c’est du show-business » L’Aventure c’est l’Aventure – 1972 Quelques remarques à la suite de cet article de Boris Karpov lien L'OTAN n’attaquera probablement pas la Russie ... mais on a quand même un paquet de comiques troupiers parmi nos dirigeants qui ne connaissent rien dans le domaine du nucléaire, ni l'arme ou les armes, ni la chaleur dégagée, l’effet de souffle, la durée de nocivité, ni le problème de la sécurité sécurisation des centrales ! Imaginons par exemple qu’une bombinette, ou mieux une centrale pète » en France, nos ministres connaissent-ils le périmètre de sécurisation, les effets directs et indirects ? Qui ira gérer la maintenance dans ces centrales devenues dangereuses pour l’humain ? Et en cascade combien de populations à déplacer ? Et malgré cette grave défaillance de connaissances de la part de nos ministres, nous avons l’inestimable Le Drian qui claironne que la Russie ne doit pas oublier que nous avons not’bombinette bien à nous, ouvrant ainsi le sujet guerre nucléaire » bien avant que le président russe n’en parle !!! Pour ma part, si guerre nucléaire il y a, il ne restera personne pour en raconter la fin ! Dans ce lien nous avons la carte des centrales en France Par ailleurs la façon dont "les masses" sont manipulées en ce moment russophobie n'a comme but à mon sens que de nous faire valider toutes les conséquences néfastes qui nous attendent ce que l’Ami Vincent Gouysse appelle à juste titre "le déclassement" en nous ayant mis comme justification ce "bouc émissaire idéal" ... on nous a déjà désigné le coupable sans avoir compris, pour la très grande majorité, ce qui nous attend ! en Mars 2020 Vincent a écrit cet article …et concernant ce qui nous attend, la liste est longue ... pénuries en tous genres dans le domaine alimentaire et équipements, gestion de cette pénurie par l'OTAN en lien l'article que j'ai traduit l'an dernier à ce sujet et qui était un rapport publié en juin 2020 et lié alors à la célèbre pandémie , avec en prime contrôle et limitation des déplacements méthode testée grâce à la pandémie, utilisation de la population comme moyen d’information délation, coupures de gaz et d'électricité et donc aussi des moyens de communication, blocage des comptes et cartes bancaires, envolée des prix de l’essence, des tarifs de voyages ... et aussi risque d’émeutes, révoltes, délinquance notamment la nuit villes plongées dans l'obscurité, groupes d’auto-défense ... tout un programme !!! D’ailleurs le traçage des armes de guerre, distribuées par le gouvernement ukrainien à la population, va devenir un sport européen, car parmi ces réfugiés ukrainiens il n’y a pas que des braves gens. Ne ratant jamais une occasion de se faire remarquer, le locataire de l’Elysée, partisan d’armer l’Ukraine, a aussi parlé de chèques alimentaires … … on peut bien entendu s’attendre donc à ces tickets de rationnement, passe-droits, contrôles dans les fermes pour vérifier qu'il n'y a pas de système parallèle d'alimentation, pas de coulage » combien de poules, de coqs, de cochons, de moutons, de vaches, d’arbres fruitiers, … quelle production normale » ? ... les roumains de plus de 40 ans s'en rappellent ! Pour finir nous ne pouvons que saluer la création de cette “task force” qui semble confirmer que l’Ukraine a fourni la chair à canon, au nom de l’OTAN, pour réduire notre dépendance de la Russie et la remplacer par une dépendance ricaine », qu’il reste très peu de temps pour disposer de terminaux gaz de schiste » et remplir les cuves en Occident dans le but de préparer l’hiver prochain, et que le litre d’essence à la pompe va très certainement flamber … cet article nous y prépare mentalement » Je rappelle que cette apparente impréparation de l’UE de fait il fallait choquer nos mentalités de petits européens vivant dans un monde de bisounours est à mettre en phase avec l’anticipation de la Chine et de la Russie qui, contrairement à ce que des analystes et des journalistes ont annoncé comme une décision très récente, ont lancé le fameux gazoduc „Force de Sibérie 2” en 2015, comme ce lien l’indique Bref les pénuries, la flambée des prix sont des facteurs d’explosion sociale, un petit virus survenant rapidement serait un moyen de limiter ce risque … bon, je sais, c’est comploteur, mais comme la plupart des prévisions des comploteurs ont été validées ensuite … Photo de présentation Mircea Geoana, roumain et numéro 2 de l’OTAN, fils du Général Geoana qui a fait tirer sur la foule à Bucarest en 1989, et manifestement aussi doué que notre ministre français des Affaires qui lui sont étrangères, pour dévoiler le pot aux roses …. Nota merci Anne et Marie-Luce pour la participation à ce petit travail ! Le nr. 2 de l’OTANSaufque tout ne s'est pas déroulé comme prévu comme l'a révélé l'artiste hier soir. « Ça s'est pas super bien passé à plein de niveaux » a déclaré DJ Snake, encouragé à donner des
Une histoire d’amour, c’est d’abord de la réciprocité et du consentement. Mais aussi, parfois, une question de timing… et dans ces cas-là , il vaut mieux bien se connaître soi-même. Publié le 18 septembre 2015 Il y a trois mois, j’ai eu un crush pour un garçon. Ce garçon qui m’a mis des papillons dans le ventre Ce genre de crush à la con où t’es pas VRAIMENT amoureuse, mais en même temps tu souris un peu bêtement quand tu tombes sur une selfie de qualité, t’y penses avant de t’endormir et au réveil, tu joues avec l’idée sans trop te l’avouer… Bref un bon vieux béguin des familles. J’ai toujours trouvé ça plutôt agréable, et puis ça ne m’était pas arrivé depuis trois ans, ça me faisait plaisir de retrouver les papillons dans le bide et les joues qui rougissent. En même temps, il est féministe, il a des fossettes, des tatouages et des chats cons, j’étais censée résister comment, moi ? Mon crush vue d’artiste. Du coup on va l’appeler Sam pour conserver son anonymat. Les débuts compliqués d’une relation amoureuse Au début, je voulais pas tenter le coup. La situation avait 9 chances sur 10 de capoter tellement le timing était pourri quand j’ai rencontré Sam, en début d’année, il était en couple — du genre monogame, solide et longue durée. Loin de moi toute idée de chafouinage donc. Mais PILE au moment où j’ai bouclé mes valises pour quitter la ville où on habitait tous les deux, son couple est tombé à l’eau. Je vous jure j’ai reçu un SMS c’est fini avec ma copine » au moment où la voiture de mes parents m’emmenait loin de mon ancien appartement enfin vidé, prêt pour l’état des lieux de sortie. Bravo le veau. Donc déjà la distance. Facteur de foirage numéro 1. Je me suis barrée à 700 kilomètres de là et j’ai eu la bonne idée de développer ce crush pour Sam. Qui était, certes, célibataire… mais aussi et surtout à peine sorti d’une relation de plusieurs années, fusionnelle, importante. Pas vraiment l’état d’esprit idéal pour se mettre en couple même si je suis dans la team relation libre. Le timing. Facteur de foirage numéro 2. Enfin et surtout, j’avais un crush pour Sam… mais il ne semblait pas être réciproque. Il ne me repoussait pas, mais ne venait pas me chercher non plus. C’est très vite devenu clair si je voulais qu’on arrive à quelque chose, il fallait que je prenne les devants, que je me sorte les doigts, que j’exprime ce que je ressentais, et plein d’autres trucs que je ne suis pas du tout habituée à faire. J’ai failli renoncer. Failli. Comment ose faire le premier pas ? Comme je brise menu les gonades de mon entourage dès que j’ai un crush, vu que j’en parle environ 27h/24, une amie a fini par me dire Écoute, t’as quoi à perdre ? Tu le connais depuis genre trois mois. Drague-le, vas-y, au pire du pire il te dira non, mais vous resterez probablement potes ! Et quand bien même il voudrait pas rester ton pote, bah tu t’en fous, c’est pas comme si c’était ton meilleur ami depuis que t’as enlevé les petites roues du vélo. » Ok. Ok ok ok ! Ouais ! Ouais, on est en 2015, je vais pas attendre au bar en faisant des regards par en-dessous, je vais aller DRAGUER un mec que j’aime bien, eh ouais ma gueule, je prends en main mon destin, j’ai bien écouté Shia Labeouf, je suis chaude ! Words of wisdom. Attendez. Je… comment on drague un mec, au fait ? Aucune idée. Mon amie m’a dit d’y aller franco, mais encore faut-il avoir la moindre notion de quoi faire. J’ai donc développé une technique extrêmement habile non que j’appellerai balance des compliments comme si t’étais William Carnimolla et propose-lui une soirée pyjama mais en vrai tu veux pas du tout finir en pyjama clin d’œil clin d’œil ». Je déconne pas, j’ai très exactement eu cet échange — Salut Sam tu te souviens quand tu m’as dit que t’es pas habitué à la drague ? — Ouais et ? — Là je te drague en fait je sais pas si tu sais ? — Oui je m’en doutais ! — Ok cool on fait quoi ? — Je sais pas trop, c’est plutôt agréable mais je suis pas sûr de savoir où j’en suis dans ma vie là . — Chouette, je repasse dans ta ville la semaine prochaine, on se fait une soirée pyjama genre j’te jure j’amène un pyjama pour de vrai c’est pas un piège ? — Ça roule. J’ai amené mon short Snoopy et mon t-shirt Bugs Bunny. Vous savez pourquoi ? Parce que le consentement c’est important et que je vais pas me foutre à poil chez un mec s’il s’avère qu’il en a pas super envie. Il se trouve qu’il en a eu envie, qu’il est fort en bisous dans le cou et qu’on a pas beaucoup dormi. Et qu’il passait de son côté à Paris peu après, ce qui nous a permis d’avoir un chouette week-end bonus à la capitale. On était pas trop mal partis. Mais bien sûr qu’il y a un mais ». Quand l’amour n’est pas aussi intense C’est devenu très clair très vite j’étais vachement plus à fond sur Sam que lui ne l’était sur moi. Je prenais toujours l’initiative de lui écrire, de m’ouvrir à lui, d’alimenter notre relation. De son côté, non seulement il ne faisait que » suivre, mais en plus il suivait… en traînant un peu des pieds. Conseil d’amie ne soyez jamais la Lavande Brown de votre relation. C’est chiant. Première petite victoire j’ai identifié ça super vite, et surtout, je lui en ai parlé. Moi, avec tout mon passif de couples pourris desquels je n’arrivais pas à me sortir faute de savoir communiquer ! J’ai mis sur la table, volontairement, un sujet délicat, qui nécessitait que je sorte un peu mes tripes ! J’ai grandi, dites. Évidemment, ça a donné un truc du genre Alors voilà en fait bon euh je t’aime bien genre beaucoup genre plus que prévu et je pense plus que toi tu m’aimes donc euh c’est pas super facile à gérer parce que bon, ben, voilà , je t’aime bien quoi, mais je vois que toi moins même si un peu malgré tout, et alors, haha, où j’en étais, je sais pas ce qu’on fait par rapport à ça mais je pense qu’on devrait en parler parce que voilà , bon, je sais pas ce que t’en penses toi, j’aimerais bien qu’on essaie genre vraiment un peu par exemple qu’on se prévoie des week-ends par-ci par-là ou des trucs comme ça mais je sais pas si toi t’as envie après voilà si t’as pas envie c’est pas grave. On apprend pas à marcher en un jour. Verdict de Sam je me doutais qu’on allait en parler » mais pour que ce soit lui qui aborde le sujet, laisse tomber je peux toujours me brosser pardon je m’égare, mais je peux rien te promettre, je sais pas où j’en suis je sais juste que j’aime bien passer du temps avec toi ». Allons bon. Que demander de plus à la vie, finalement ? Ok Sam. On tente le coup. Je t’aime, moi… » non On en était là . Cet article est si long pour si peu de choses concrètes à raconter, dites donc ! On en était à avoir passé une nuit et un week-end ensemble, fort agréables au demeurant. On s’écrivait un peu tous les jours, c’était les vacances, quand l’un revient l’autre se tire difficile de se voir. Et puis on était deux mois quasiment tout pile après la dernière fois où on s’était vus, et rien. Aucun plan. Aucune invitation. Aucune proposition. J’en ai eu marre d’attendre j’avais pris les devants au début de l’été, je pouvais le refaire ! — Hey Sam j’en ai marre de pas te voir, ça te dit que je vienne passer le week-end du 12 chez toi ? — Alors bon tu peux mais je suis libre environ 3h24 sur tout le week-end désolé. — Bah du coup non je vais pas venir. J’avais le seum. Le seum intergalactique. J’étais triste de voir qu’il n’avait pas envie de me voir, triste de savoir que j’aurais dû m’en douter, triste qu’il ne prenne pas l’initiative de me dire en fait je vais jamais t’aimer comme tu m’aimes », triste de me rendre compte que j’étais pas assez forte pour arrêter d’être amoureuse juste en le décidant. Triste que ça doive se finir comme ça et que ce soit à moi de m’y coller. J’ai passé une semaine à me morfondre. Et puis je m’y suis collée. Goodbye my lover goodbye my friend Oui j’écoute du James Blunt, j’ai le droit non ? C’est approuvé par la Convention de Genève du seum. Je suiiiiis si creux bébé je suiiiiiis si creux À la base, je voulais attendre de voir Sam on a prévu un truc incompressible dans un mois, histoire de voler encore quelques heures de bonheur à l’inéluctable. Mais c’était trop loin. J’ai hésité à l’appeler, mais je suis nulle au téléphone, je bafouille, je perds mes mots, je pleure trop facilement, et puis on ne s’est quasiment jamais appelés, ça aurait été bizarre. Alors j’ai fait ce que je sais faire de mieux je lui ai écrit. Je lui ai écrit un long mail avec mes angoisses, mes doutes et ma peine dedans, ma tristesse de me rendre compte que ça ne marchait pas, mon besoin d’avoir une réponse claire pour arrêter d’espérer en vain. Je vais pas vous mentir, Sam a louvoyé un peu j’ai bizarrement jamais de crush sur des garçons courageux, mais il a fini par me répondre, par dire que si j’allais aussi mal, il fallait qu’on arrête, parce qu’il ne pouvait pas forcer les choses. Ne voulait pas, surtout. C’était fini. J’ai fait une bien belle crise de larmes de cinq heures. J’ai fait le deuil de tous les trucs que j’avais imaginés, de tous les moments que je m’étais représentés, de toutes les idées que j’avais eues et qui auraient pu être tellement cool. J’ai viré Sam de tous mes réseaux pour ne pas me prendre une paire de fossettes sur le coin de la gueule sans y être préparée. C’était fini alors que ça n’avait jamais vraiment commencé. Je ne regrette pas d’avoir agi C’était il y a dix jours. Je vais pas encore extrêmement bien. J’ai toujours du mal à m’endormir, je renifle discrétos quand personne ne me regarde, j’ai aucune idée de comment ça va se passer quand je vais revoir Sam dans un mois, mais globalement, ça va de mieux en mieux. Ça cicatrise. Je suis bien entourée. Bien occupée, aussi. Et vous savez quoi ? Je suis fière de moi. Après des années passées à étouffer ce que je ressentais, après des mois à pleurer dans mon oreiller parce que je me faisais mener en bateau par des mecs incapables de savoir ce qu’ils voulaient, j’ai réussi à grandir. Il ne m’aura fallu qu’une petite semaine de déprime pour me remuer et aller directement exiger la seule chose capable d’améliorer ma situation une certitude. C’était pas facile d’échanger une situation connue contre le risque qui s’est d’ailleurs confirmé de me prendre un vent monumental. Ça fait pas plaisir de s’entendre dire on arrête » alors qu’on espère plutôt on va trouver une solution pour que ça marche ». Mais ça fait du bien de me rendre compte que je peux désormais être en charge de ma vie, plutôt que de trottiner désespérément derrière un mec en attendant qu’il prenne une décision. À lire aussi Comment j’ai compris que je valais quelque chose et pourquoi ça m’a pris des années J’entasse les mouchoirs froissés et les longs soupirs, je passe mes journées emmitouflée dans un hoodie et j’oublie un peu trop souvent de manger, mais je suis fière. Parce que j’ai choisi ça, j’ai choisi ce risque, parce que je suis assez costaud pour survivre à ça, pour arriver, déjà , à en rire. Je suis plus faible que ce que j’imaginais, d’où la crise de larmes de cinq heures, mais c’est pas grave de pleurer. Ce qui aurait été grave c’est de ne rien dire, de ne rien faire, comme si ce que je ressentais n’avait aucune espèce d’importance. Les leçons à tirer de cette rupture Si vous vous reconnaissez là -dedans, j’espère que vous trouverez la force de prendre le gouvernail. Parce qu’en vrai, cette personne qui vous fait languir que ce soit dans un contexte romantique ou non, qui met votre vie en stand-by, elle ne contrôle pas votre vie elle contrôle la sienne, et c’est déjà beaucoup. Il n’y a que vous qui puissiez tenir la barre, le bon cap, celui qui vous mènera vers une existence épanouie. On dit qu’il vaut mieux être seule que mal accompagnée, mais vous êtes toujours en bonne compagnie la vôtre. Le reste, c’est du bonus. Vous êtes votre propre personne, seule maîtrequosse à bord, capitaine jusqu’au bout du voyage, alors ne vous laissez pas porter par les courants au hasard. Souquez les artémuses, et si une tornade Sam passe sur votre chemin, ne vous inquiétez pas elle fera des nœuds dans les cordages et deux-trois trous dans les voiles, mais quelques réparations plus tard, vous serez toujours à flot ! Témoignez sur Madmoizelle ! Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à [email protected] On a hâte de vous lire !Commentaires additionnels Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide comme comparaison like Il est comme son père. He's like his father. Je voudrais un manteau comme celui de la photo. I'd like a coat like the one in the picture. tout comme son père just like his father fort comme un bœuf as strong as an ox comme on dit as they say manière like Faites comme lui. Do as he does., Do it like him. comme ça =ainsi like this Ça se plie comme ça. You fold it like this. Faites-le comme ça. Do it like this., Do it this way. C'était un poisson grand comme ça. The fish was this big. comme ça, ..., Comme ça on n'aura pas d'ennuis. That way we won't have any problems. comme cela, ..., Comme cela nous n'aurons pas d'ennuis. That way we won't have any problems. comme ci, comme ça so-so "Comment est-ce que tu as trouvé le film?" - - "Comme ci comme ça." "What did you think of the film?" - - "So-so." "comment ça va?" - - "comme ça" "how are things?" - - "ok" =en tant que as donner comme prix to give as a prize se donner comme objectif de faire qch to set the goal of doing sth J'ai travaillé comme serveuse cet été. I worked as a waitress this summer. Qu'est-ce que tu veux comme dessert? What would you like for pudding? autres locutions comme tout, joli comme tout ever so pretty comme c'est pas permis, Il est malin comme c'est pas permis. He's as smart as they come. comme quoi ce qui prouve que which just goes to show that selon quoi saying that Il s'en est tiré sain et sauf, comme quoi il y a un dieu pour les inconscients. He escaped unharmed, which just goes to show there is a god for the reckless. Il a écrit une lettre comme quoi il ... He wrote a letter saying that he ... comme il faut adv properly Mets le couvert comme il faut! Set the table properly! adj proper Ce sont des gens comme il faut. They're very proper people. =ainsi que as Elle écrit comme elle parle. She writes as she talks. Faites comme vous voulez. Do as you like. comme si as if =au moment où as Il est parti comme j'arrivais. He left as I arrived. =puisque as, since Comme il était en retard, il ... As he was late, he ... adv intensif Comme il est beau! He's so handsome! Comme il est fort! He's so strong! Regarde comme c'est beau! Look, isn't it lovely!, Look how lovely it is! Comme c'est bon! It's so good! Comme tu as grandi! How you've grown! Traduction Dictionnaire Collins Français - Anglais "comme prévu" exemples et traductions en contexte Les programmes de recherche avançaient comme prévu. She stated that the research programmes were progressing as planned. On va au manoir comme prévu. We continue back to the mansion as planned. Sur Starlight, tout se passe comme prévu. At the agency, with Starlight, everything's going as expected. Les commentaires sont maintenant exportés comme prévu. Comments are now included in the export as expected. L'équipement ne peut fonctionner comme prévu sans cette composante. The electrical or electronic equipment cannot function as intended without that part. La majorité des contrôles clés fonctionnent comme prévu. For the majority of those tested, the key controls performed as intended..