DistanceTerre – Lune En 1969, lors de la mission Apollo XIV, Neil Armstrong et Edwin Aldrin ont dĂ©posĂ© un rĂ©flecteur laser Ă  la surface de la Lune. Celui-ci permet de renvoyer vers la Terre des faiseaux d’impulsion laser tirĂ©s de entres d’études omme le CERGA, prĂšs de Grasse dans les Alpes Maritimes. La lumiĂšre LASER se propage Ă  la vitesse de 3,00 x 10 8 m.s–1. On a

1- Remplacer le prĂ©fixe par la puissance de 10 qui lui correspond 72, 3 10-5 hm = 72, 3 10-5 x 102 m 0,013 mm = 0,013 x 10-6 m 5,75 Mm = 5,75 x 106 m 1200 pm = 1200 x 10-12 m 0, 14 nm = 0,14 x 10-9 m 14,2 dm = 14,2 x 10-1 m 2- Plus petit ou plus grand ? 100 nm = 0,1 mm 1000 fm < 1 nm 0,1 mm = 100 mm 3- Exprimez les distances suivantes en mĂštre, en Ă©criture scientifique. - acarien 0,085 mm = 8,5 x 10-5 m - Balle de ping-pong diamĂštre 3,4 cm = 3,4 x 10-2 - Atome d’hydrogĂšne rayon moyen 52,9 pm = 5,29 x 10-11 m - Terre rayon 6400 km = 6,4 x 106 m - Noyau d’hydrogĂšne rayon 1 fm = 10-15 m - Grenouille 12 cm = 0,12 m - Distance Terre Soleil des centres 150 millions de km = 1,5 x 1011 m 4- Convertir les valeurs suivantes dans l’unitĂ© principale Ø h = 7 Gm Ø m = 1,2 kg Ø I = 32 mA Ø P = 1020 hPa Ø E = 3,8 MJ h = 7 x 109 m m = 1,2 kg I = 3,2 x 10-2 A P = 1,02 x 105 Pa E = 3,8 x 106 J 5- Indiquer le nombre de chiffres significatifs des grandeurs suivantes 12,10 m 4 chiffres 0,153 cm 3 chiffres 0,0203 mm 3 chiffres cm 3 chiffres 0, m 3 chiffres 6- Exprimer les longueurs suivantes en utilisant le sous ou le sur-multiple du mĂštre le plus appropriĂ©, en Ă©criture scientifique L1 = 28 000 m = 28 km L2 = 0,000 007 m = 7 mm L3 = m = 15 mm L4 = 6 780 000 000 = 6,78 Gm L5 = m = 90 nm 7- Puissances de 10 Écrire les nombres suivants avec des puissances de 10 1000 = 103 ; 100 = 102; 10 = 101 ; 1/10 = 10-1 ; 1/100 = 10-2 ; 1/1000 = 10-3 b. 0,053 c’est 5,3 10-2 7123 c’est 71,23 102 ou 7,123 103 0,00173 c’est 0,173 10-2 ou 1,73 10-3 ou 17,3 10-4 ou 173 10-5 8- Écriture acceptable 1. Le Soleil a une taille de 1 392 000 km. Parmi les Ă©critures proposĂ©es, lesquelles sont acceptables ? a 0,1392 107 km b 1,392 109 m d 1392 103 km 2. Un cheveu a une Ă©paisseur de 40 mm. Parmi les Ă©critures proposĂ©es, lesquelles sont acceptables ? b 0,000 040 m d 4, 0 10-5 m 9- Sans calculatrice ! Donner une valeur approchĂ©e des opĂ©rations suivantes A 5 x 10-3 B 0,5 x 1010 C 3,6 x 10-18 10- Voici le rayon de trois astres RSoleil = 7,0 . 105 km Rterre = 6,4 . 103 km R lune = 1,74 . 103 km A / Sans la calculette Le Soleil est environ 100 fois plus grand que la Terre. » La Terre est environ 4 fois plus grande que la Lune. » Le Soleil est environ 400 fois plus grand que la Lune. » B / Avec la calculette La Terre est plus exactement 3,7 fois plus grande que la Lune. » Le Soleil est plus exactement 402 fois plus grand que la Lune. » ordrede grandeur. Terre-Lune . 380 000 km . Rayon atome d’hydrogĂšne. 0,105 nm . Altitude du Mont Blanc. 4810 m . Dimension d’une molĂ©cule. 2 nm . Rayon de la Terre. 6400 km . Taille d’un homme. 170 cm . Distance terre-Soleil. 150 millions de km . Rayon du noyau d’un atome d’hydrogĂšne. 10-3 pm . DiamĂštre de notre Galaxie . 9,5.10 Thierry Bonjour, Je suis en train de me creuser les mĂ©ninges sur les signaux envoyĂ©s depuis la Terre sur la Lune et plus gĂ©nĂ©ralement dans le cadre de SETI. Je fais donc un post croisĂ© car je crois que tous les forums citĂ©s sont concernĂ©s par ce genre de problĂšme. Quelqu'un sait-il me donner toutes les perturbations et leur valeur que peut subir un signal radio Ă©mis de la Terre vers la Lune et retour ? Selon moi, il y a les effets suivants Avec un albedo de pour la Lune et une distance de 2x 384000 km, un signal rĂ©flĂ©chit 1/200 de sa puissance de dĂ©part Vers 200 Mhz ou 1 Ghz la perte varie entre 240 et 290 dB La Terre et la Lune Ă©tant en mouvement, le dĂ©calage Doppler est de qlq centaines de hertz disons 350 Hz vers 2m de longueur d'onde auquel il faut ajouter une perte liĂ©e Ă  l'Ă©vanouissement du signal induit par la libration lunaire variable Ensuite il y a la perte dans l'ionosphĂšre rotation de la phase par effet faraday, auquel il faut ajouter l'ionisation liĂ©e au soleil s'il est trĂšs actif plusieurs dB de pertes La polarisation spatiale enfin doit Ă©galement subir un changement entre l'antenne d'Ă©mission et celle de rĂ©ception Voyez-vous autre chose ? L'un de vous aura-t-il peut-ĂȘtre une rĂ©ponse plus complĂšte avec de meilleurs chiffres ou une URL intĂ©ressante Ă  consulter ? Merci d'avance Thierry Ladistance moyenne terre-lune est D=3,8 10 5 km. A quelle distance q du foyer de l'oculaire faut-il placer la pellicule pour que l'image de la lune est un diamĂštre d= 24 mm. La structure granulaire de la pellicule ne permet pas de sĂ©parer deux images distantes de moins de a=10mm. En l'absence d'autres limitations du pouvoir sĂ©parateur, calculer la distance minimale de deux

La notation scientifiqueHeure actuelle 000DurĂ©e totale 427La notation scientifiqueTranscription de la vidĂ©oon nous dit que la lumiĂšre voyage dans l'espace la vitesse de 3 x 10 puissance 8 mĂštres par seconde si la lumiĂšre a besoin de 5 x 10 puissance 2 secondes pour faire le trajet du soleil vers la terre quelle est la distance terre-soleil en maĂźtre on nous demande le rĂ©sultat en Ă©criture scientifique donc on Ă  la lumiĂšre qui voyagent Ă  la vitesse de trois fois dix huit ans 8 mĂštres par seconde et on sait on nous dit qu'elle met 5 x 10 puissance 2 secondes pour faire le trajet du soleil vers la terre donc pour rĂ©pondre Ă  la question de la distance terre-soleil il faut qu'on se souvienne d'une chose qu'on a dĂ©jĂ  vu il ya plusieurs vidĂ©os auparavant lorsqu'on parlait de la vitesse du cndd bolt on a besoin de la relation fondamentale qui nous dit que la distance est Ă©gale Ă  la vitesse fois le temps d'accord distance Ă©gale vitesse fois le temps ça c'est fondamental bon cette relation elle est connue tu peux la tournĂ©e dans le sens que tu veux si tu veux mettre vitesse Ă©gale si tu cherches la vitesse et qu'on me donne la distance et le temps demain tu cette vitesse est Ă©gal Ă  distance sur temps ou encore le temps est Ă©gale Ă  la distance sur la vitesse bon ça ce sont trois relations Ă©quivalente qui sont obtenues lune Ă  partir de l'autre donc dans le cas qui nous concerne on veut connaĂźtre la distance lorsqu'on a la vitesse et le temps 1 la vitesse et le temps donc on va reporter nos valeurs dans cette expression on a des qui est Ă©gale Ă  la vitesse 3 x 10 puissent ensuite elle rend va Ă©crire les unitĂ©s mĂštres par seconde x x le temps 5 x 10 puissance de seconde ici on a un produit on n'a que des multiplications lĂ  dedans donc on peut rĂ©arrangĂ© l'ordre et Ă©crire chaque membre de ce produit dans l'ordre qu'on veut donc si on reprend on a on va rire j'ai un petit peu on va prendre 3 x 5 je vais essayer de garder les mĂȘmes couleurs et 10 puissance 8 x 10 puissance 2 et enfin je vais aussi dĂ©placĂ© les mĂštres par seconde que je vais multiplier par des seconds 1 je peux aussi multipliĂ© les unitĂ©s entre l1 et donc lĂ  je vais me servir de ça uniquement pour vĂ©rifier que j'ai la bonne unitĂ© dans mes distances mais qu'est ce qui se passait bien je des mĂštres par seconde x des secondes donc les seconds se simplifient des secondes par des seconds ça simplifie j'ai donc d'Ă©mettre et donc j'ai bien vĂ©rifiĂ© que ma distance ici est exprimĂ©e en mĂštre donc c'est un moyen de vĂ©rifier lorsqu'on a une expression lĂ  on a une relation en physique entre diffĂ©rentes valeurs physiques et bien c'est un moyen de vĂ©rifier qu'on ne s'est pas trompĂ© qu'on n'a pas diviser ou multiplier alors qu'on aurait dĂ» multiplier divisĂ©e donc lĂ  j'Ă©tais mĂštres par seconde multiplie par des seconds donc je l'obtiens bien des mĂštres et des mĂštres c'est une distance donc je me suis pas trompĂ© maintenant prĂ©occupons-nous uniquement des chiffres donc on va réécrire un petit peu toussaint trois fois cinq bombes Ă  3 x 5 c'est simple ça vaut 15 on a 15 et on va multiplier 15 par 10 puissance 8 x 10 puissance de 10 puissance 8 x 10 puissance 2 c'Ă©tait km 10 puissance 8 + 2 et 5 c'est Ă©gal 1 10 puissance 10 mais maintenant que j'ai 15 x 10 puissance 10 alors ça c'est pas tout Ă  fait une Ă©criture scientifique 1,15 ici le nombre que j'ai devant le mas puissance de 10 il doit ĂȘtre compris entre 1 et 10 10 Ă©tant exclus donc je dois transformĂ© 15 en oĂč je vais leur Ă©crire tout de suite 1,5 maintenant qu'est ce que j'ai fait pour passer de 15 Ă  5 j'ai dĂ©placĂ© la virgule d'un an vers la gauche autrement dit j'ai mille y plier par dix puissance moins un pour passer de la halle a donc si je multiplie 15 par dix puissance moins il faut que je multiplie dix artistes puissance un bon et bien pour pouvoir avoir toujours la mĂȘme valeur donc j'ai 1,5 x 10 puissance 10 x 10 puissance 1 1 lĂ  je vĂ©rifie que si je prend 1,5 x 10 puissance 1 je retombe sur 15 donc je retombe sur 15 soit 18 centimes donc si je simplifie sage et 1,5 x 10 puissance 11 voilĂ  la distance je vais prendre mon unitĂ© voilĂ  la distance entre la terre et le soleil en maĂźtre c'est un point 5 x 10 puissance au monde m alors si on convertit on peut trouver ça intĂ©ressant de convertir cette distance en kilomĂštres 1 km si je veux passer de mettre en kilomĂštres le kilomĂštre et une plus grande unitĂ© que le m donc je devrais avoir ici un nombre plus petits puisque le km une distance une unitĂ© plus grande donc pour avoir des kilomĂštres dans un mĂštre dans un kilomĂštre pardon j'ai 1000 m donc ici ça un kilomĂštre s'Ă©tait qu'elle Ă  10 puissance 3 m donc je vais avoir un autre plus petit je vais prendre ça / 10 puissance 3 donc si je divise puissance 3 et bien j'obtiens 1,5 je garde mon 1,5 x 10 puissance 11 -3 11 - trois cerveaux but j'ai donc 1,5 x 10 puissance 8 km maintenant admettons que je veux l'exprimer en millions de kilomĂštres un million c'est 10 puissance 8 donc c'est Ă©gal Ă  1,5 x 10 puissance de 10 puissance 6 km et lĂ  je fais comme si j'avais un fois puisque 10 puissance deux fois dix puissants 6 ça vaut dix puis sans suite mais en fait 10 puissance 6 km je réécris 1,5 x 10 puissance 2 10 puissance 6 km 10 puissance 2 millions de kilomĂštres donc j'ai 10 points 5 x 10 puissance de ou alors 150 millions de km entre la terre et le soleil est une autre chose qui peut ĂȘtre intĂ©ressante alors bon je m'Ă©carte un petit peu du sujet mais c'est toujours intĂ©ressant on a dit qu' il fallait 5 x 10 puissance de seconde pour la lumiĂšre d'aller du soleil Ă  la terre qu'est-ce qui se passerait si on transformait sa en minute on veut convertir sa en minute eh bien on a 500 e minute en minute combien ça fait bien pour passer de seconde en minute les minutes c'est une plus grande unitĂ© que les seconds 1 dans une minute j'ai soixante secondes donc pour passer de seconde en minute je prends le nombre de secondes 5 x 10 puissance 2 et je le divise par le nombre de secondes qu'il ya dans une minute c'est Ă  dire 60 5 ct gala Ă  peu prĂšs alors je vais Ă  randy reims a fait 500 / 66 environ je vais Ă©crire le symbole arrondi environ Ă©gal Ă  8,3 minutes donc lorsque la lumiĂšre est produite au niveau du soleil il lui faut huit minutes pour atteindre la terre donc quand on voit le soleil il faut se dire que c'est une lumiĂšre qui a Ă©tĂ© produite huit minutes avant c'est comme s'il y avait un diffĂ©rĂ© entre la production de lumiĂšre et l'arrivĂ©e de la lumiĂšre sur la terre

Ecrireles nombres suivants sous la forme du produit d'un entier par une puissance de 10 : A = 2500000 ; B = 0,3856 ; Ecrire les nombres suivants sous la forme d'un nombre dĂ©cimal : C = 458 ( 10-5 ; D = 11,52 ( 105 ; Donner l’écriture scientifique des nombres suivants : E = 123000000 F=0,001256 G = 530 ( 10-2 H = 0,000121(105 . Exercice 3 : Ecrire I sous forme scientifique : I= science nasa cosmologie unification article original publiĂ© par Science Nasaauteur Patrick L. Barrytraduction de Didier Jamet9 MAI 2004 Croquis de l’expĂ©rience historique de GalilĂ©e, telle qu’elle aurait Ă©tĂ© menĂ©e depuis le sommet de la tour de Nasa Si l’on en croit la lĂ©gende, GalilĂ©e eut il y a quatre siĂšcles l’idĂ©e de faire tomber simultanĂ©ment du sommet de la tour de Pise diffĂ©rents objets boulets de canon, balles de mousquet, billes de bois, piĂšces d’or ou d’argent. Il imaginait sans doute que les objets les plus lourds pourraient tomber plus vite que les plus lĂ©gers. Mais il n’en fut rien. Ils mirent tous le mĂȘme temps Ă  faire le trajet jusqu’au sol, donnant Ă  GalilĂ©e l’opportunitĂ© de faire une grande dĂ©couverte Quelle que soit leur masse ou leur composition, la gravitĂ© accĂ©lĂšre tous les objets de la mĂȘme façon. On appelle aujourd’hui cela " l’UniversalitĂ© de la chute libre " ou plus frĂ©quemment le " principe d’équivalence ", et c’est une des pierres angulaires de la physique moderne. C’est notamment en postulant la validitĂ© du principe d’équivalence qu’Albert Einstein a bĂąti sa thĂ©orie de la gravitĂ©, la fameuse thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale. Mais que se passerait-il si ce principe Ă©tait faux ?
 " Certaines thĂ©ories rĂ©centes suggĂšrent que l’accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ© pourrait en fait varier de façon trĂšs subtile avec la composition matĂ©rielle de l’objet considĂ©rĂ© " fait remarque Jim Williams, physicien au JPL. Et si tel Ă©tait bien le cas, il faudrait réécrire la thĂ©orie de la relativitĂ©, ce qui correspondrait Ă  une rĂ©volution dans le monde de la physique. Des chercheurs financĂ©s par la Nasa vont tester le principe d’équivalence en tirant au laser vers la Lune. " La dĂ©termination de la distance Terre-Lune par le biais des lasers est un des plus puissants outils dont nous disposions afin de repĂ©rer d’éventuelles faiblesses de la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale " confie Slava Turyshev, chercheur du JPL qui collabore avec Jim Williams et quelques autres sur ce projet. Si leur expĂ©rience est aujourd’hui possible, c’est parce que les astronautes du programme Apollo ont dĂ©ployĂ©, il y a plus de 30 ans, des miroirs sur le sol lunaire, en fait des petits panneaux formĂ©s de plusieurs dizaines de rĂ©tro rĂ©flecteurs qui peuvent intercepter un rayon laser en provenance de la Terre et le renvoyer directement Ă  sa source. En utilisant lasers et miroirs, les chercheurs ont la possibilitĂ© de suivre la Lune Ă  la trace dans sa rĂ©volution autour de la Terre. En fait, il s’agit ni plus ni moins d’une version moderne de l’expĂ©rience de la tour de Pise. Au lieu de laisser tomber un boulet vers le sol, il s’agit ici de voir comment la Terre et la Lune " tombent " vers le Soleil. En effet, tout comme les billes de plomb et d’or que laissait choir GalilĂ©e, la Terre et la Lune ont chacune une composition diffĂ©rente, ainsi que des masses trĂšs inĂ©gales. Sont-elles accĂ©lĂ©rĂ©es vers le Soleil de la mĂȘme façon ? Si la rĂ©ponse est oui, le principe d’équivalence passera le test avec succĂšs. Mais dans le cas contraire, une rĂ©volution s’amorcerait. Une violation du principe d’équivalence pourrait se traduire par une dĂ©viation de l’orbite lunaire, vers le Soleil ou au contraire Ă  l’opposĂ©. " En utilisant des masses aussi considĂ©rables que celles de la Terre et de la Lune, nous sommes susceptibles de mettre en Ă©vidence des effets extrĂȘmement tĂ©nus, si jamais ils existent " explique Williams. L’étude de la distance Terre-Lune grĂące aux tirs de rayons laser ne date pas d’hier, puisqu’elle remonte aux missions Apollo. Jusqu’ici, la thĂ©orie de la gravitĂ© d’Einstein, et donc le principe d’équivalence, ont Ă©tĂ© testĂ©s avec succĂšs jusqu’à la treiziĂšme dĂ©cimale. Mais cette prĂ©cision est cependant insuffisante pour tester toutes les thĂ©ories prĂ©tendant ĂȘtre capables de renverser celle d’Einstein. Les mĂ©thodes actuellement utilisĂ©es pour mesurer la distance Terre-Lune 385 000 km en moyenne au moyen de lasers ont une marge d’incertitude de 1,7 centimĂštre. À l’automne prochain, un nouveau dispositif financĂ© par la Nasa et la National Science Foundation diviseront par 10 cette marge d’erreur, l’amenant Ă  une valeur comprise entre 1 et 2 millimĂštre. Ce bond en prĂ©cision signifie que les chercheurs seront en mesure de dĂ©tecter des dĂ©viations de l’orbite lunaire dix fois plus petites qu’à l’heure actuelle, ce qui sera peut-ĂȘtre suffisant pour prendre en dĂ©faut la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale. Pour parvenir Ă  cette prĂ©cision, l’installation, qu’un clin d’Ɠil de ses concepteurs a fait baptiser Apollo, soit l’acronyme de " Apache Point Observatory Lunar Laser-ranging Operation ", doit chronomĂ©trer les allers et retours des impulsions laser entre la Terre et la Lune Ă  quelques picosecondes prĂšs, soit un millioniĂšme de millioniĂšme de seconde, ou encore 10 puissance –12 seconde
 La vitesse de la lumiĂšre Ă©tant connue environ 300 000 kilomĂštres Ă  la seconde, il suffira de mesurer le temps de trajet aller-retour de l’impulsion laser pour connaĂźtre la distance entre le tĂ©lescope Apollo et le miroir Ă  la surface de la Lune. Mais comment le tĂ©lescope Apollo parvient-il Ă  rĂ©duire aussi drastiquement la marge d’erreur, 10 fois plus faible qu’auparavant ? Tout d’abord, il va utiliser un miroir beaucoup plus grand que son prĂ©dĂ©cesseur de l’Observatoire Mac Donald, au Texas 3,5 mĂštre contre 0,72. Plus le miroir est grand, plus il collecte de photons lumineux de retour de la Lune, nous explique simplement Tom Murphy, professeur Ă  l’UniversitĂ© de Californie-San Diego, et concepteur du dispositif Apollo. En comparaison, LĂ  oĂč le prĂ©cĂ©dent tĂ©lescope ne recueillait qu’un seul photon sur cent envoyĂ©s vers la Lune chaque impulsion du laser en dĂ©livre 100 millions de milliards !, le tĂ©lescope Apollo en rĂ©cupĂšrera cinq, ce qui amĂ©liorera grandement la valeur statistique des rĂ©sultats. Il faudra cependant tenir compte de plusieurs sources potentielles de distorsion. L’atmosphĂšre de notre planĂšte peut par exemple dĂ©vier le trajet du rayon laser, de la mĂȘme maniĂšre qu’elle fait scintiller la lumiĂšre des Ă©toiles. Autre exemple, de minuscules glissements tectoniques du sol situĂ© sous le tĂ©lescope, typiquement de l’ordre de quelques centimĂštres par an, auraient pu fausser les rĂ©sultats Ă  long terme. Aussi les responsables du projet ont-ils retenu comme site le sommet d’une montagne prĂšs de White Sands, au Nouveau Mexique, qui bĂ©nĂ©ficie Ă  la fois d’une atmosphĂšre et d’un sol particuliĂšrement stables. De plus, ils ont pris la prĂ©caution d’installer un gravimĂštre supraconducteur et des capteurs GPS de haute prĂ©cision sur le pourtour de l’observatoire afin de dĂ©tecter le moindre mouvement de terrain. Ce dispositif est complĂ©tĂ© par des baromĂštres de prĂ©cision qui fourniront en permanence un Ă©tat prĂ©cis de l’atmosphĂšre. Williams et Turyshev ont rĂ©cemment perçu un financement du Bureau de recherche biologique et physique de la Nasa qui va leur permettre d’amĂ©liorer le logiciel de traitement du signal laser dans des proportions compatibles avec la nouvelle prĂ©cision du reste du systĂšme installĂ© au Nouveau Mexique. " il faudra tenir compte de quantitĂ© de minuscules paramĂštres dont l’influence ne dĂ©passera pas le millimĂštre " reconnaĂźt Turyshev. Au bout de ce luxe infini de prĂ©cautions, c’est le caractĂšre universel de la chute libre qui pourrait bien finir par
 tomber. Beaucoup de scientifiques accueilleraient la nouvelle avec satisfaction. Cela fait un moment qu’ils restent perplexes devant l’étrange incompatibilitĂ© entre la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale et la mĂ©canique quantique. Les deux thĂ©ories, chacune si efficaces dans leurs domaines respectifs, sont comme deux langues qui dĂ©criraient l’Univers avec des concepts fondamentalement diffĂ©rents. Aussi la dĂ©couverte d’un dĂ©faut dans les fondements de la relativitĂ© pourrait-elle mener les chercheurs vers une nouvelle " ThĂ©orie du tout ", rĂ©conciliant finalement physique quantique et thĂ©orie de la gravitĂ© dans un cadre harmonieux. Depuis l’Italie jusqu’au Nouveau Mexique en passant par la Lune, voici une expĂ©rience qui aura traversĂ© les siĂšcles et les milliers de kilomĂštres. Mais peut-ĂȘtre arriverons-nous bientĂŽt au bout du voyage. Quelques liens pour aller plus loin GalilĂ©e et la tour de Pise L’expĂ©rience de GalilĂ©e sur la Lune DĂ©termination de la distance Terre-Lune par laser Le tĂ©lescope Apollo RĂ©tro rĂ©flecteurs lunaires Les Lunokhods RĂ©sultats de la mesure de distance Terre Lune par lasers A la recherche du gravitomagnĂ©tisme Quelques grammes de quasi perfection Tester la thĂ©orie de la gravitation avec des lasers Dans notre dictionnaire de l'astronomie... Ă  lire aussi... Ciel L'astronomie dĂ©bute par l'observation du ciel, qu'elle ne dĂ©finit pas rigoureusement. Le ciel commence au-dessus de notre tĂȘte, regroupant oiseaux et Ă©toiles. Ă  lire aussi... AtmosphĂšre L'atmosphĂšre est la couche de gaz qui enveloppe une planĂšte ou un satellite naturel ; celle de la Terre nous abrite et contribue Ă  rendre la vie possible Vusur villemin.gerard.free.fr. = . la forme de l'Ă©criture scientifique est : n a×. (. a. ≀ < et n est un entier relatif). l'ordre de grandeur d'une valeur est la puissance de la plus proche de cette valeur. exemple l'ordre de grandeur de la distance terrelune est .m. En astronomie, la distance lunaire est la distance entre la Terre et la Lune. Elle est d’environ 384 400 km. La premiĂšre personne Ă  mesurer la distance de la Lune fut Aristarque de Samos, un astronome et mathĂ©maticien du IIIe siĂšcle avant Aristarque de Samos calcula l’éloignement de la Lune en observant le passage de l’ombre de la Terre sur la lune. Variation[modifier modifier le wikicode] La distance rĂ©elle varie en fonction de la position de la Lune sur son orbite entre 356 410 km au pĂ©rigĂ©e et 405 500 km Ă  l'apogĂ©e. En raison de l’orbite non circulaire de la Lune, cette distance peut varier de plus de 1000 kilomĂštres en seulement 6 heures ! Mesures[modifier modifier le wikicode] Des mesures trĂšs prĂ©cises de la distance lunaire sont faites en mesurant le temps de parcours de la lumiĂšre entre des stations sur Terre et des miroirs placĂ©s sur la Lune.
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Puissancesde 10. Faisons un voyage dans l’Univers, en sautant les distances de 10 en 10. On commence avec 100 m (1 mĂštre), puis on augmente la puissance de 10 Ă  chaque fois. Jusqu’à la limite de notre imagination, en direction du macrocosme. Ensuite, on repart en arriĂšre, jusqu’au point de dĂ©part et de lĂ  commencer un voyage vers l’infiniment petit : le microcosme. Bon Une autre question sur Physique/ChimiePhysique/Chimie, 0544Je suis en 4eme j'aurais besoin d'aide pour la question d'un exercice sachant que le son se propage a la vitesse 340 m/s c calcule Ă  quelle distance la proie se situe de la chauve-souris si cette derniĂšre reçoit un Ă©cho au bout de 12 ms c'est pour demain d'avance de m'aiderAnswers 2Physique/Chimie, 0544Est-ce que quelqu'un peut m'aider Ă  faire les exercices 10 et 12. s'il vous plaĂźt d'avanceAnswers 1Physique/Chimie, 0544Quelqun pourrait il m aider pour mon dm d'sph niveau 3e , je dois le rendre pour lundi! d'avanceAnswers 1Physique/Chimie, 0544j'ai besoin d'aide pour l'exercice ci-dessous 1-Ă  partir de l'oscillogramme dĂ©termine la valeur maximale de la tension deta et ta rĂ©ponse exprime le rĂ©sultat en v 2- dĂ©termine la pĂ©riode de la tension Ă  l'aide de l'oscillogramme dĂ©tail ta rĂ©ponse et exprime le rĂ©sultat en seconde 3- on modifie Ă  prĂ©sent le signal produit par le gps et on observe la courbe obtenue Ă  l'oscillogramme sans modifier les rĂ©glages de sensibilitĂ©. arĂ©duis d'abord la valeur maximale de moitiĂ© quelle est la forme de l'oscillogramme b on double ensuite la frĂ©quence du signal dĂ©crire la forme de l' 1 Vous connaissez la bonne rĂ©ponse? Bonjour ,pouvez vous m'aider s'il vous plaĂźt pour ces questions en physique chimie . Utiliser les... Des questionsItalien, 0604Physique/Chimie, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604Français, 0604MathĂ©matiques, 0604Anglais, 0604Physique/Chimie, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604MathĂ©matiques, 0604 Ladistance donnĂ©e Ă©tant en m, on peut Ă©tablir le tableau de proportionnalitĂ© suivant : AnnĂ©es-lumiĂšre (al) 1. D. Distance (m) 9,467 x 10 15 m. 4 x 10 16. On peut alors dĂ©terminer grĂące Ă  ce tableau, la distance D en al, soit : Donc l’étoile Proxima du
science nasa cosmologie unification article original publiĂ© par Science Nasaauteur Patrick L. Barrytraduction de Didier Jamet9 MAI 2004 Croquis de l’expĂ©rience historique de GalilĂ©e, telle qu’elle aurait Ă©tĂ© menĂ©e depuis le sommet de la tour de Nasa Si l’on en croit la lĂ©gende, GalilĂ©e eut il y a quatre siĂšcles l’idĂ©e de faire tomber simultanĂ©ment du sommet de la tour de Pise diffĂ©rents objets boulets de canon, balles de mousquet, billes de bois, piĂšces d’or ou d’argent. Il imaginait sans doute que les objets les plus lourds pourraient tomber plus vite que les plus lĂ©gers. Mais il n’en fut rien. Ils mirent tous le mĂȘme temps Ă  faire le trajet jusqu’au sol, donnant Ă  GalilĂ©e l’opportunitĂ© de faire une grande dĂ©couverte Quelle que soit leur masse ou leur composition, la gravitĂ© accĂ©lĂšre tous les objets de la mĂȘme façon. On appelle aujourd’hui cela " l’UniversalitĂ© de la chute libre " ou plus frĂ©quemment le " principe d’équivalence ", et c’est une des pierres angulaires de la physique moderne. C’est notamment en postulant la validitĂ© du principe d’équivalence qu’Albert Einstein a bĂąti sa thĂ©orie de la gravitĂ©, la fameuse thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale. Mais que se passerait-il si ce principe Ă©tait faux ?
 " Certaines thĂ©ories rĂ©centes suggĂšrent que l’accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ© pourrait en fait varier de façon trĂšs subtile avec la composition matĂ©rielle de l’objet considĂ©rĂ© " fait remarque Jim Williams, physicien au JPL. Et si tel Ă©tait bien le cas, il faudrait réécrire la thĂ©orie de la relativitĂ©, ce qui correspondrait Ă  une rĂ©volution dans le monde de la physique. Des chercheurs financĂ©s par la Nasa vont tester le principe d’équivalence en tirant au laser vers la Lune. " La dĂ©termination de la distance Terre-Lune par le biais des lasers est un des plus puissants outils dont nous disposions afin de repĂ©rer d’éventuelles faiblesses de la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale " confie Slava Turyshev, chercheur du JPL qui collabore avec Jim Williams et quelques autres sur ce projet. Si leur expĂ©rience est aujourd’hui possible, c’est parce que les astronautes du programme Apollo ont dĂ©ployĂ©, il y a plus de 30 ans, des miroirs sur le sol lunaire, en fait des petits panneaux formĂ©s de plusieurs dizaines de rĂ©tro rĂ©flecteurs qui peuvent intercepter un rayon laser en provenance de la Terre et le renvoyer directement Ă  sa source. En utilisant lasers et miroirs, les chercheurs ont la possibilitĂ© de suivre la Lune Ă  la trace dans sa rĂ©volution autour de la Terre. En fait, il s’agit ni plus ni moins d’une version moderne de l’expĂ©rience de la tour de Pise. Au lieu de laisser tomber un boulet vers le sol, il s’agit ici de voir comment la Terre et la Lune " tombent " vers le Soleil. En effet, tout comme les billes de plomb et d’or que laissait choir GalilĂ©e, la Terre et la Lune ont chacune une composition diffĂ©rente, ainsi que des masses trĂšs inĂ©gales. Sont-elles accĂ©lĂ©rĂ©es vers le Soleil de la mĂȘme façon ? Si la rĂ©ponse est oui, le principe d’équivalence passera le test avec succĂšs. Mais dans le cas contraire, une rĂ©volution s’amorcerait. Une violation du principe d’équivalence pourrait se traduire par une dĂ©viation de l’orbite lunaire, vers le Soleil ou au contraire Ă  l’opposĂ©. " En utilisant des masses aussi considĂ©rables que celles de la Terre et de la Lune, nous sommes susceptibles de mettre en Ă©vidence des effets extrĂȘmement tĂ©nus, si jamais ils existent " explique Williams. L’étude de la distance Terre-Lune grĂące aux tirs de rayons laser ne date pas d’hier, puisqu’elle remonte aux missions Apollo. Jusqu’ici, la thĂ©orie de la gravitĂ© d’Einstein, et donc le principe d’équivalence, ont Ă©tĂ© testĂ©s avec succĂšs jusqu’à la treiziĂšme dĂ©cimale. Mais cette prĂ©cision est cependant insuffisante pour tester toutes les thĂ©ories prĂ©tendant ĂȘtre capables de renverser celle d’Einstein. Les mĂ©thodes actuellement utilisĂ©es pour mesurer la distance Terre-Lune 385 000 km en moyenne au moyen de lasers ont une marge d’incertitude de 1,7 centimĂštre. À l’automne prochain, un nouveau dispositif financĂ© par la Nasa et la National Science Foundation diviseront par 10 cette marge d’erreur, l’amenant Ă  une valeur comprise entre 1 et 2 millimĂštre. Ce bond en prĂ©cision signifie que les chercheurs seront en mesure de dĂ©tecter des dĂ©viations de l’orbite lunaire dix fois plus petites qu’à l’heure actuelle, ce qui sera peut-ĂȘtre suffisant pour prendre en dĂ©faut la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale. Pour parvenir Ă  cette prĂ©cision, l’installation, qu’un clin d’Ɠil de ses concepteurs a fait baptiser Apollo, soit l’acronyme de " Apache Point Observatory Lunar Laser-ranging Operation ", doit chronomĂ©trer les allers et retours des impulsions laser entre la Terre et la Lune Ă  quelques picosecondes prĂšs, soit un millioniĂšme de millioniĂšme de seconde, ou encore 10 puissance –12 seconde
 La vitesse de la lumiĂšre Ă©tant connue environ 300 000 kilomĂštres Ă  la seconde, il suffira de mesurer l
DistanceTerre-Lune : 380 000 000 m. b. Distance Terre-Soleil : 150 millions de km. c. Rayon du noyau d’un atome d’hydrogĂšne : m. d. Taille d’un acarien : 0,0000125 m. Exercice 8: L’ordinateur Deeper Blue a battu, en 1997, le champion du monde d’échecs Garry Kasparov. L’ordinateur calculait environ 200 millions de coups par
Ce texte est extrait de Sciences et Avenir 827, datĂ© janvier 2016. Voir aussi l'encadrĂ© Ă  la fin de cet article. Simple et cohĂ©rent. VoilĂ  Ă  quoi ressemble le nouveau scĂ©nario proposĂ© pour expliquer la position actuelle de la Lune, et en particulier pourquoi le plan de son orbite est inclinĂ© par rapport Ă  celui de la Terre. Un scĂ©nario "si simple que l’on se demande pourquoi on ne l’a pas compris plus tĂŽt !", s’amusent aujourd’hui ses auteurs Alessandro Morbidelli et Kaveh Pahlavan, de l’observatoire de la CĂŽte d’Azur, Ă  Nice. La jeune Lune, lorsqu’elle Ă©tait ĂągĂ©e d’à peine une dizaine de millions d’annĂ©es, se serait en effet trouvĂ©e sous le feu de gros corps rocheux planĂ©tĂ©simaux — des rĂ©sidus du matĂ©riau qui a formĂ© le systĂšme solaire il y a 4,6 milliards d’annĂ©es. Jusqu’alors, la grande majoritĂ© des planĂ©tologues s’accordaient sur le fait que la Lune serait nĂ©e d’un impact gĂ©ant entre la Terre et un planĂ©toĂŻde de la taille de Mars il y a environ 4,5 milliards d’annĂ©es. LĂ©gende image Il y a 4,5 milliards d’annĂ©es, laLune, alors situĂ©e sur lemĂȘme plan que la Terre, a Ă©tĂ© heurtĂ©e par des corps rocheux qui ont inclinĂ© son orbite. ©Sciences et Avenir / Betty Lafon Lors de cette collision, des dĂ©bris et des poussiĂšres auraient formĂ© un anneau puis se seraient rassemblĂ©s pour donner naissance Ă  notre satellite. ProblĂšme une telle mĂ©canique aurait dĂ» placer les deux astres dans le mĂȘme plan et cet Ă©tat aurait dĂ» persister
 Ce qui n’est pas le cas puisque la Lune, aujourd’hui Ă  kilomĂštres en moyenne, a une orbite inclinĂ©e de 5° par rapport Ă  celle de la Terre. Un Ă©vĂ©nement particulier a donc dĂ» survenir ! Et c’est lĂ  qu’intervient le nouveau scĂ©nario les simulations numĂ©riques des Niçois montrent que pendant que la Lune s’éloignait progressivement de notre globe, et alors qu’elle s’en trouvait Ă  20°000 kilomĂštres, elle a subi un fort bombardement de planĂ©tĂ©simaux qui a inclinĂ© son orbite. D’aprĂšs les simulations, l’inclinaison de la Lune, lors de sa formation, a mĂȘme dĂ» ĂȘtre plus importante, de 10 % environ. Depuis, cet angle ne cesse de diminuer pour ĂȘtre Ă  5 % aujourd’hui. L’origine d’élĂ©ments chimiques expliquĂ©e Mais ce n’est pas tout. Ce scĂ©nario vient Ă©galement Ă©clairer la prĂ©sence jusqu’alors inexpliquĂ©e des Ă©lĂ©ments chimiques dits sidĂ©rophiles prĂ©sentant beaucoup d’affinitĂ©s chimiques avec le fer dans la croĂ»te terrestre. Selon notre comprĂ©hension actuelle, ils devraient ĂȘtre beaucoup plus rares dans la croĂ»te car le fer est essentiellement concentrĂ© dans le noyau de notre planĂšte. Or, si l’on prend en compte l’existence de ces planĂ©toĂŻdes et les collisions de certains d’entre eux envisagĂ©es par l’équipe niçoise, l’énigme est rĂ©solue quelques uns de ces gros corps rocheux, qui devaient contenir de l’or, du platine et de l’iridium, ont dĂ» aussi cogner la Terre. Comme son noyau Ă©tait dĂ©jĂ  formĂ©, ils ont enrichi la croĂ»te terrestre. Ce dernier point, remarquĂ© par la planĂ©tologue Robin Canup, de l’universitĂ© de Boulder Colorado, États-Unis, pĂšse aussi en faveur du scĂ©nario niçois.
ReprĂ©sentersur un axe de puissance de 10 les valeurs suivantes. 2 puissances de 10 consĂ©cutives seront espacĂ©es de 0,5 cm. Distance Terre-Lune = 3,8.108 m » 10 8 m. Rayon atome d’hydrogĂšne = 1,05.10- 10 m » 10- 10 m. Altitude du Mont Blanc = 4,810.10 3 m » 10 3 m. Dimension d’une molĂ©cule = 2.10- 9 m » 10- 9 m.
VIDÉO. Un astĂ©roĂŻde de 500 mĂštres a frĂŽlĂ© la Terre, il a sa propre petite lune Nasa Nasa SCIENCES - Un astĂ©roĂŻde de la taille de deux bateaux de croisiĂšre, soit le plus gros objet cĂ©leste Ă  passer aussi prĂšs de notre planĂšte, a frĂŽlĂ© lundi soir la Terre sans toutefois prĂ©senter de risque, a annoncĂ© l'agence spatiale amĂ©ricaine Nasa. Cet astĂ©roĂŻde d'un demi-kilomĂštre de largeur, baptisĂ© 2004 BL86, a croisĂ© la Terre au plus prĂšs Ă  16H19 GMT Ă  1,2 million de kilomĂštres, soit une distance reprĂ©sentant trois fois celle sĂ©parant notre planĂšte de la Lune. Son prochain passage prĂšs de la planĂšte bleue se produira dans deux cent ans sans risque non plus de collision. "Cet astĂ©roĂŻde ne reprĂ©sente aucune menace pour la Terre dans le futur mais Ă©tant donnĂ© qu'il s'approchera relativement prĂšs, il donnera une occasion unique d'observer un objet de cette taille et d'apprendre davantage", a expliquĂ© Don Yeomans, directeur du bureau de la Nasa au Jet Propulsion Laboratory JPL qui traque les objets dont les orbites passent prĂšs de notre planĂšte, le "Near Earth Object Program Office" NEO. L'astĂ©roĂŻde a sa propre lune "Nous ne savons presque rien de cet astĂ©roĂŻde ce qui fait que nous pourrions avoir des surprises", a ajoutĂ© Lance Benner, un scientifique du JPL responsable des observations de cet astĂ©roĂŻde avec le radar Goldstone situĂ© dans le dĂ©sert des Mojaves en Californie. Les scientifiques ont donc attendu avec impatience les donnĂ©es du radar et les premiĂšres images de cet astĂ©roĂŻde dĂ©couvert le 30 janvier 2004 par le tĂ©lescope de Lincoln Near-Earth Asteroid Research LINEAR situĂ© Ă  White Sands au Nouveau-Mexique sud-ouest. Et ils ont en effet Ă©tĂ© surpris les premiĂšres images radar on montrĂ© que l'astĂ©roĂŻde "a sa propre petite lune", a annoncĂ© la Nasa ce mardi. Les images montrent en effet que l'astĂ©roĂŻde a un satellite d'environ 70 mĂštres avec lui. Prochain astĂ©roĂŻde aussi gros en 2027 Le prochain objet cĂ©leste aussi volumineux Ă  s'approcher aussi prĂšs de notre planĂšte, appelĂ© 1999 AN10, est attendu en 2027, prĂ©cise le JPL. La grande majoritĂ© des astĂ©roĂŻdes survolant la Terre sont de plus petite taille avec un diamĂštre variant de quinze Ă  trente mĂštres. Un objet de 30 mĂštres de diamĂštre Ă©tait passĂ© Ă  km de notre planĂšte, soit moins que la distance Terre-Lune, le 5 mars 2014 sans pour cela prĂ©senter de danger. Le programme "Near-Earth Object Observations" de la NASA dĂ©tecte, traque, dĂ©crit et rĂ©pertorie les astĂ©roĂŻdes et les comĂštes Ă  l'aide d'une flotte de tĂ©lescopes au sol et dans l'espace. C'est eux qui Ă©valuent le risque potentiel pour la Terre. RĂ©sidus de la formation du systĂšme solaire, de nombreux astĂ©roĂŻdes de diffĂ©rentes tailles circulent dans le voisinage terrestre. La Nasa a dĂ©jĂ  identifiĂ© 95% des plus gros parmi ces objets cĂ©lestes -ceux qui mesurent plus d'un kilomĂštre de diamĂštre-, dont un avait provoquĂ© l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'annĂ©es en s'Ă©crasant sur la Terre. Les scientifiques soulignent qu'une collision avec un de ces grands objets est trĂšs rare et aucun de ceux dĂ©jĂ  dĂ©tectĂ©s ne prĂ©sente un risque dans le futur prĂ©visible. Si les gros astĂ©roĂŻdes sont facilement repĂ©rables, il n'en est pas de mĂȘme pour tous les autres plus petits et beaucoup plus nombreux. Le CongrĂšs amĂ©ricain avait demandĂ© Ă  la Nasa en 2005 de trouver tous les astĂ©roĂŻdes de plus de 140 mĂštres de diamĂštre capables d'anĂ©antir une grande agglomĂ©ration. Selon la Nasa, il y a probablement astĂ©roĂŻdes d'au moins 100 mĂštres de diamĂštre sur des orbites croisant proches de notre planĂšte. Une mĂ©tĂ©orite de 18 mĂštres de diamĂštre que personne n'avait vue venir a explosĂ© en fĂ©vrier 2013 Ă  mĂštres au-dessus de Tcheliabinsk, en Russie, avec une puissance Ă©quivalente Ă  30 bombes atomiques, soufflant les vitres des habitations, endommageant des immeubles et blessant plus d'un millier de personnes. Un rapport de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la Nasa publiĂ© en septembre dernier jugeait insuffisants les efforts de l'agence pour traquer ces astĂ©roĂŻdes potentiellement dangereux et Ă©laborer des stratĂ©gies de protection.
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